Qualité de l’air intérieur : règlementation et enjeux sanitaires du diagnostic QAI
La qualité de l’air intérieur a des conséquences importantes en termes de sécurité sanitaire. De nombreuses substances nocives – produits d’entretien, composés organiques volatils, matériaux de construction, moisissures – affectent la santé des occupants. La pollution de l’air est donc une source de préoccupation dans les habitations et les établissements recevant du public. Par conséquent, un dispositif règlementaire a été instauré afin de surveiller la qualité de l’air intérieur (QAI). Le diagnostic est imposé par la loi Grenelle 2, aussi désignée sous l’acronyme ENE (Engagement National pour l’Environnement).
Obligation de diagnostic qualité air intérieur dans un établissement recevant du public
Les échéances imposées au propriétaire ou à l’exploitant sont les suivantes :
- 1er janvier 2018 : écoles maternelles et élémentaires, crèches, accueil d’enfants de moins de six ans.
- 1er janvier 2020 : centre de loisirs, établissements du second degré
- 1er janvier 2023 : les autres ERP sans distinction.
La surveillance obligatoire de la QAI ne s’applique pas encore aux logements.
Identifier les polluants et assainir l’air
Il faut avant tout s’intéresser aux moyens d’aération dans les locaux. Ensuite, les exploitants peuvent mettre en place des actions de prévention, ou faire vérifier la présence de certains polluants en particulier. Néanmoins, il est recommandé de procéder à une campagne de mesure à l’intérieur du bâtiment avec des outils spécifiques. Le technicien, formé, dispose des capteurs d’air ambiant à des endroits stratégiques. Les analyses en laboratoire permettent de contrôler les concentrations en polluants et d’afficher les résultats. Dans tous les cas, les exploitants sont invités à informer les usagers qu’une action pour la QAI a été mise en place.